Toute la vérité sur l'alcool et les graisses

Il semble que ce ne soit pas nécessaire de renoncer complètement à l'alcool et aux graisses pour vivre une vie saine. Certains résultats de recherches scientifiques révèlent qu'il est même bon pour la santé d'en consommer de petites quantités, à condition de faire les bons choix.

Les équivalences

• Un verre d'alcool équivaut à une bouteille de bière de 341 ml /12 oz ou à un verre de vin de150 ml / 5 oz ou un verre de 45 ml /1,5 oz de spiritueux comme la vodka.

Les bénéfices de l'alcool

• L'alcool peut être bon pour la glycémie. Une consommation modérée d'alcool, soit un verre pour les femmes et deux verres pour les hommes quelques fois par semaine, contribue à diminuer le niveau d'insuline à jeun, à augmenter de «bon» cholestérol HDL, à diminuer le tour de taille et à réduire les triglycérides.
• Une consommation modérée d'alcool diminue de 33% à 56% le risque de développer le diabète.
• Si vous souffrez de diabète, une consommation modérée d'alcool réduit de 34% à 55% le risque de développer une maladie cardiaque.

Les bénéfices du vin

• Le vin, surtout le vin rouge, contient des antioxydants qui préviennent la résistance à l'insuline. De plus le vin réduit l'apport en glycémie des aliments que vous mangez.

Les bénéfices de la bière

• La bière traditionnelle est assez faible en glucides.
• Ses principaux bienfaits proviennent de l'alcool.
• Il faut toutefois boire de la bière avec modération. Les personnes qui en consomment trois ou quatre verres par jour présentent un risque plus élevé de développer le diabète et une maladie cardiaque.

Diabétiques, attention à l'hypoglycémie!

• Si vous souffrez de diabète, demandez conseil à votre médecin concernant l'alcool. Comme l'alcool diminue le taux de glycémie, il peut provoquer une hypoglycémie.

• Comme la plupart d'entre nous, vous croyez sans doute que pour perdre du poids, il faut réduire drastiquement l'apport en graisses, source d'un surplus de calories. Plutôt logique, non?
• Étonnamment, des recherches récentes démontrent que ce n'est pas nécessairement vrai. Une alimentation moyennement allégée en matières grasses peut être aussi efficace qu'un régime faible en graisses.
• Il s'agit de choisir les bonnes graisses. Les repas qui contiennent un peu de gras sont meilleurs au goût et plus rassasiants que les repas trop faibles en gras.
• De bons repas, qui ont du goût, sont autant de puissantes motivations pour continuer longtemps à s'alimenter sainement.
• Dans une étude portant sur des hommes et des femmes en surpoids, les personnes qui suivaient un régime modérément riche en graisses ont perdu environ 4 kg de plus en dix-huit mois que les personnes qui suivaient un régime faible en gras. De plus, ces dernières, en bout de course, ont repris plus de 3 kg.
• L'une des principales raisons de leur échec fut la lassitude, sans doute causée par la monotonie des repas.
• Seulement 20% des personnes qui suivaient le régime faible en gras participaient encore activement à ce régime à la fin de l'étude, alors que 54% des personnes qui suivaient le régime modérément riche en graisses poursuivaient le leur.